Dans un monde où l’intelligence artificielle prend de plus en plus de place, Steven Spielberg se pose des questions sur les conséquences de cette évolution sur l’art et sur l’humanité elle-même. Si le réalisateur a pu être fasciné par les possibilités offertes par les générateurs d’images ou de textes, il avoue aujourd’hui être très mal à l’aise face à l’idée que ces machines puissent remplacer les artistes.
Steven Spielberg pessimiste face à l’IA !
Pour Spielberg, l’âme humaine est quelque chose d’inexprimable, d’inimaginable, et c’est cette essence même qui se trouve menacée par l’émergence de ces technologies. En perdant le contact avec cette part de nous-mêmes, nous risquons de devenir des êtres dépourvus de sensibilité, de créativité, de spontanéité.
Ecrivez une histoire pour enfant avec l’IA
Le réalisateur de science-fiction, qui a exploré dans ses films les thèmes de la technologie, de l’extraterrestre ou de la réalité virtuelle, se montre ainsi très pessimiste quant à l’avenir de notre société. Pour lui, la création doit rester l’apanage des êtres humains, qui sont les seuls à même de donner vie à des oeuvres authentiques et pleines de sens.
L’IA n’a pas d’âme
L’intelligence artificielle peut certes être utile pour des tâches répétitives ou complexes, mais elle ne saurait remplacer l’émotion, la sensibilité, la profondeur qui caractérisent l’art véritable.
En fin de compte, c’est donc la question de la place de l’humain dans un monde de plus en plus automatisé qui se pose, et il appartient à chacun de réfléchir aux conséquences de cette évolution sur notre culture, notre identité, notre humanité tout entière. Car comme le rappelle Spielberg, “la création dépasse son créateur”, et c’est à nous de définir les limites de cette création pour préserver ce qui fait de nous des êtres uniques et irremplaçables.